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Reprises en sous-oeuvre

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Les reprises en sous-œuvre sont des ouvrages géotechniques énormément utilisés, en particulier sur des sites urbains, et sont aussi extrêmement sensibles. Elles demandent de la part des entreprises une méthodologie soignée et une application importante. L’ ingénieur géotechnicien supervise l’exécution de cet ouvrage lors d’une mission de type G4 . Une reprise en sous-œuvre (RSO) est un ouvrage destiné à reporter plus en profondeur les charges d’un bâtiment existant pour répondre à différents besoins, principalement pour : le cas où un apport de charge supplémentaire (ou un sinistre) nécessite de rechercher une contrainte de sol plus importante en profondeur. le cas où le terrassement d’une construction future impacte un ouvrage existant mitoyen. Dans ce cas, les terres se trouvant sous la fondation de l’existant doivent être maintenues en place ou remplacées par du béton. Reprise en sous-oeuvre clouée - panneautage visible par reprises de bétonnage

Modification de la norme NFP 94-500 - Novembre 2013

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Depuis le 30 Novembre 2013, la norme NFP 94-500 définissant les limites des missions géotechniques a été révisée et refondue. D'importantes modifications ont été apportées, nécessaires pour coller au mieux au découpage de la loi MOP, et pousser à faire rentrer les bureaux d'études géotechniques dans les équipes de maîtrise d'oeuvre.

Mission G3 : Etudes D’Exécution Des Ouvrages Géotechniques

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« Se déroulant en 2 phases interactives et indissociables, elle permet de réduire les risques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures d’adaptation ou d’optimisation. Elle est normalement confiée à l’entrepreneur. » [Norme NFP 94-500 , Décembre 2006] - norme modifiée en novembre 2013 Ces études devraient, de préférence, toujours s’appuyer sur une étude géotechnique solide et complète de type G2 . Afin d’éviter un conflit d’intérêt, le bureau d’étude géotechnique intervenant dans les phases G2 et G4 (avec pour client le maître d’ouvrage) doit éviter d'intervenir sur la même étude lors d’une mission de type G3 (avec pour client l’entreprise). Cette mission est de plus en plus souvent traitée par un bureau d’étude interne à l’entreprise de travaux spéciaux adjudicataire du marché ; si elle n’en dispose pas, cette mission est sous-traitée. -    Phase Étude Investigations   « Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assure

Mission G4 : Etudes Géotechnique De Supervision D'Exécution

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« Elle permet de vérifier la conformité  de l’étude et du suivi géotechnique d’exécution,  aux objectifs du projet. Elle est normalement à la charge du maître d’ouvrage. » [Norme NFP 94-500 , Novembre 2013] Cette mission est réalisée, en phase exécution, pour le compte du maître d’ouvrage afin de vérifier que les solutions apportées par l’entreprise, et leur mise en œuvre, conviennent à la pérennité de l’ouvrage et à sa bonne utilisation. C’est une mission demandant de nombreuses qualités et connaissances au géotechnicien : d’une part le contrôle des méthodes et des calculs d’exécution définis en phase G3, et d’autre part, une présence sur site pour le contrôle de la mise en œuvre.  L’ingénieur géotechnicien se doit d’être une personne de terrain. Lors d’une mission de type G4 , il représente le maître d’ouvrage sur le chantier et apporte son expertise dans son domaine de compétence. Suivi d'exécution - contrôle de fond de fouille

Parois Berlinoises

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Lorsque la place disponible sur le tènement du projet ne permet pas la réalisation de talutages et afin de ne pas déstabiliser les parcelles voisines, les voiries ou les réseaux,… il devient indispensable de réaliser un soutènement des parois des fouilles. Ce soutènement peut être provisoire (joue un rôle jusqu’à ce que la structure du bâtiment soit capable de reprendre la poussée des terres) ; ou définitif (la paroi est partie intégrante de la structure du bâtiment). Le dimensionnement varie alors (corrosion, facteur de sécurité,…). Le soutènement est choisi en fonction de la nature du terrain, de la présence d’eau, des risques alentours, de la hauteur d’excavation,… Un des soutènements les plus célèbres et les plus courants pour des projets sur quelques niveaux de sous-sols est certainement la paroi berlinoise . Paroi berlinoise provisoire et définitive

Zonage Sismique Et Classe De Sol

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Depuis début mai 2011, un nouveau zonage sismique entre en vigueur en France. De nombreuses parties du pays, non concernées jusque là par une réglementation parasismique dans leurs constructions vont devoir s’adapter. Modification de l'arrêté : la date de fin de période transitoire d'application des règles de construction parasismique applicables aux bâtiments est reportée jusqu'au 1 er  janvier 2014 Sismicité et bâtiment Les bâtiments et ouvrages, dont le permis est déposé après le 1 er mai 2011, ont donc l’obligation de répondre aux normes sismiques en vigueur. L’ eurocode 8 (conception et dimensionnement des structures pour leur résistance au séisme) remplace progressivement son ancien équivalent le  PS 92 (calcul para-sismique), dont l’utilisation est encore valable jusqu’au 31 octobre 2012. Zonage sismique en France Le territoire français est maintenant réparti en 5 zones (1 à 5) : -           En zone 1 (correspondant à l’ancienne zone 0), aucune pr

Tassement Et Liquéfaction

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Tout sol soumis à l‘application de contraintes extérieurs (remblais, fondations et son propre poids) subit une déformation verticale : le tassement. Le sol étant en grande partie composé de vide, ainsi par réarrangement de ses particules, on observe une diminution du volume du sol concerné, ceci s’appelle la compressibilité du sol .      Tassement des sols grossiers Dans des sols de type grenus, l e tassement du aux charges des structures ou des bâtiments est un phénomène rapide, voire quasi immédiat. En effet, les réarrangements entre les grains de sol, s’effectuent aussitôt que les charges sont appliquées. Les tassements ainsi obtenus sont généralement considérés comme un comportement quasi élastique.  Tassement des sols fins Par contre, les mêmes charges appliquées à des sols cohérents à grains fins et saturés (argiles, limons,…), vont provoquées un tassement à plus long terme. En effet, l’eau présente dans le matériau mettra beaucoup de temps à être évacuée. Elle subira